Grippe aviaire Bruxelles refuse l'alarmisme face aux risques d'expansion
La Commission européenne a refusé lundi de céder à "l'alarmisme" après la décision des Pays-Bas d'enfermer toutes leurs volailles pour parer à une éventuelle expansion à l'Union européenne de la grippe aviaire.
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Bruxelles a notamment minimisé l'ampleur de l'épizootie qui sévit dans plusieurs régions de Russie, en affirmant que le virus n'avait pas touché d'exploitation en Kalmoukie, dans la partie européenne du pays. "Les dernières informations que la Commission a reçu des autorités russes sont qu'il n'y a pas en réalité d'apparition de la grippe aviaire dans un élevage de volailles près de la mer Caspienne, comme certains médias l'ont rapporté", a déclaré un porte-parole de l'exécutif communautaire, Philip Tod.
"On suit la situation de près, mais on n'est pas alarmistes", a-t-il ajouté, réaffirmant que les mesures d'interdiction d'importer tout oiseau vivant et tout produit à base de volaille en provenance de Russie et du Kazakhstan, édictées le 12 août, "sont les bonnes" et assurent "une protection suffisante".
A Moscou, le Service fédéral de contrôle de la protection des droits des consommateurs avait annoncé vendredi que le virus de la grippe aviaire, cantonné à la Sibérie depuis le début de l'épizootie en Russie en juillet, avait franchi l'Oural et touchait désormais la république de Kalmoukie. Il avait fait état de "la mort d'oiseaux sauvages et de volailles" dans la région.
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